Cultivons un terrain sain !
Sophrologie & Terrain

Pourquoi prendre soin de son terrain ?
L’OMS précise que la santé n’est pas seulement l’absence de maladie mais aussi un état complet de bien-être physique, mental, émotionnel et social.
La sophrologie s’inscrit dans cette dynamique. Par sa dimension psycho-corporelle, elle s’adresse à l’être dans sa globalité, en intégrant le corps, la dimension psychique, mais aussi l’environnement au sens large (humain, matériel, l’histoire…).
Le cœur de sa force d’action se trouve ainsi au niveau du terrain c’est-à-dire l’ensemble de nos ressources propres qui travaillent au maintien de notre équilibre, notre harmonie ; nous pouvons, par des pratiques de sophrologie, les entraîner à se mobiliser de la manière la plus saine, celle qui va dans le sens de la vie.
Comment ça marche concrètement ? 😉
Libérer ses tensions et activer sa vitalité
Cela se met en place autour de deux grands types de pratiques : celles qui vont nous aider à éliminer, nettoyer, dépolluer, alléger, nous libérer de différentes formes de tensions que nous retenons à l’intérieur de nous. Un second temps est consacré à l’activation de notre vitalité, la (re)connexion à notre équilibre dynamique, la mobilisation de nos ressources et capacités propres pour notre bien-être durable. Une véritable cure de jouvence pour notre terrain !
Affiner l’écoute des messages de son corps
Pratiquer la sophrologie participe au renforcement de nos capacités d’attention et de concentration. Elle est aussi une rencontre avec nos émotions et la qualité de perception que nous en avons. Petit à petit, l’écoute de notre boussole intérieure s’affine, nous prenons davantage en compte les messages de notre corps que nous sommes par ailleurs plus apte à décoder. Il sera alors beaucoup plus aisé d’adapter nos comportements et de nous tourner si nécessaire vers les interlocuteurs requis.
Participer à réguler ce qui nous affaiblit et développer des anti-stress naturels : nos mécanismes biologiques à l’œuvre
La sophrologie favorise les échanges sanguins, gazeux, l’alternance de nos systèmes nerveux végétatifs, sympathique (activateur) et parasympathique (régulateur). Ces phénomènes définissent le cœur de la pratique : l’homéostasie, processus biologique permettant de maintenir certaines constantes du milieu intérieur de l’organisme nécessaires à son bon fonctionnement. Par conséquent en venant soutenir et équilibrer les forces qui participent à notre vitalité par la mise en place de techniques sécurisantes, on impacte positivement le système immunitaire sensible à l’harmonie corps-esprit.
Basée sur le principe d’action positive, la pratique génère par ailleurs une sécrétion d’ocytocine, molécule bienfaisante et puissant anti-stress.
Dans sa dimension méditative, elle participe à la régulation des fonctions physiologiques dont découle également la qualité du système immunitaire.
Stress et qualité du terrain
C’est Hans Selye (1907-1982), physicien et endocrinologue autrichien, enseignant à Montréal qui a développé des recherches sur l’impact du stress et l’aptitude des individus à s’y adapter, en exposant plus particulièrement l’importance de la réaction émotionnelle face au stress. Les symptômes similaires qu’il observe reçoivent le nom de syndrome général d’adaptation. Ce SGA ou stress correspond donc à l’ensemble des réactions de l’organisme face à l’agression d’agents extérieurs, ce sont des mécanismes d’adaptation au changement. Il s’agit toutefois de distinguer le stress normal ou positif qui stimule et permet d’accroître les performances de l’individu, et le stress négatif néfaste voire destructeur pour l’organisme.
Sur le plan biologique, le stress implique le système nerveux. En complémentarité avec le système nerveux cérébro-spinal qui commande les réactions et déplacements de l’être humain, un second système nerveux gère les fonctions vitales de l’organisme : c’est le système neuro-végétatif ou système nerveux autonome. Il a recours à deux systèmes qui agissent l’un par rapport à l’autre :
– le système nerveux sympathique, situé dans la partie latérale de la moelle épinière, produit de l’énergie et joue un rôle de protection et d’alerte. Il régule la pression sanguine des artères et agit par l’intermédiaire de deux médiateurs chimiques : l’adrénaline et la noradrénaline.
– le système nerveux parasympathique est constitué par une ensemble de nerfs issus de la région cérébro-spinale (partie la plus basse de la moelle épinière), il entre en action lorsque l’organisme se met au repos ; son rôle est d’alimenter, régénérer le métabolisme et de restaurer l’énergie. Il agit via l’acétylcholine.
Un stress permanent condit à l’épuisement du système sympathique et à l’hypertonie du système parasympathique, ce dernier n’arrivant plus à régénérer le métabolisme.
Plusieurs chercheurs se sont attachés à vérifier les liens entre le système immunitaire et le système nerveux. Des liens ont ainsi été établis entre désordres neuro-végétatifs et maladies auto-immunes. Une nouvelle spécialité médicale a même vu le jour : la neuro-psycho-immunologie. Biologiquement, la sécrétion de corticostéroÏdes entraîne notamment une baisse du nombre des lymphocytes dans le sang.
Associée à une bonne hygiène de vie, la sophrologie est recommandée pour faire face au stress et préserver un terrain sain. La relaxation induite est bénéfique notamment pour le rythme cardiaque et la pression artérielle ; elle permet aussi de libérer le plexus solaire et par conséquent de relâcher les muscles lisses et sphincters de l’abdomen. Par le développement de capacités contemplatives, elle favorise la clarté d’esprit, le discernement ce qui facilite une attitude plus à même de relativiser les événements vécus, adoucissant par là les impacts négatifs du stress.
