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Le ventre au cœur de notre équilibre

Le ventre est infiniment plus qu’un intermédiaire entre la tête et les membres qui agissent. En communication à double sens avec tout l’organisme et surtout le cerveau, ce chef d’œuvre insoupçonné tend à révéler son importance.

Les chercheurs commencent à comprendre que notre ventre n’est pas seulement une machine à digérer mais que l’intestin joue un rôle décisif pour tout notre corps, d’où sa dénomination de 2ecerveau. L’intestin et notre cerveau principal s’envoient d’ailleurs des messages en permanence, via le nerf vague.

 

Pour digérer les aliments, le ventre dispose d’un bataillon de bactéries qui travaillent sans relâche après chacun des repas. Mais toutes les bactéries ne sont pas spécialisées dans cette tâche, d’autres sont douées de pouvoirs étonnants, sans lien avec l’alimentation, comme celui de défendre notre organisme, de favoriser notre sommeil ou même de nous rendre de bonne humeur !

Plus globalement l’ensemble des micros-organismes (bactéries, levures, champignons, virus) auparavant appelé la flore intestinale est aujourd’hui connu sous le nom de microbiote auquel il est important d’apporter un soin.

 

Prendre régulièrement contact avec cette zone du corps et la choyer est déjà une attitude positive pour le bon fonctionnement de notre corps et notre bien être psychique.

Hydrater les tissus de la peau mais aussi pratiquer des techniques de respiration et d’auto-massage se révèlent très bénéfiques, d’autant plus quand ils s’associent  avec le type de régime alimentaire qui convient le mieux à notre intestin ; le meilleur n’étant pas forcément celui des centenaires d’Okinawa, ni la diète méditerranéenne mais surtout celui qui est en accord avec notre mode de vie, nos idées et qu’il convient peu à peu à chacun de trouver.

 

Les interactions entre le ventre et le cerveau sont de mieux en mieux connues…

Les conséquences des dysfonctionnements de l’appareil digestif semblent de plus en plus être impliquées par exemple dans le diabète, l’ostéoporose mais aussi dans des maladies spécifiquement cérébrales dont les premiers symptômes pourraient aussi se manifester dans l’intestin : les plaques amyloides caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, la disparition de cellules productrices de dopamine chez les parkinsoniens, les désordres gastro-intestinaux chez les autistes… La résistance des neurones à l’insuline (dont le rôle est d’absorber l’excès de sucre dans le sang) a été démontrée sur des cellules prélevées sur le cerveau de personnes décédées de la maladie d’Alzheimer ; il existe une corrélation entre la baisse dans l’approvisionnement du cerveau en insuline ou la résistance de neurones à cette hormone et les problèmes cognitifs, autrement dit un lien avec une alimentation riche en sucres et graisses.

L’influence du ventre sur le cerveau se dévoile.

La réciproque, l’impact du cerveau sur le ventre est plus évidente mais on en explique qu’assez récemment, les mécanismes. Ainsi, la pratique régulière d’exercices respiratoires peut participer au soulagement de maladies inflammatoires de l’intestin telles que le syndrôme de l’intestin irritable, en modifiant l’expression de nombreux gènes liés à l’inflammation.

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