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La santé intégrative au service d’un nouvel art de vivre ?

Au-delà du dogme et du foisonnement de techniques particulières qui s’érigeraient en solutions, revenir à l’Être pour mieux le soigner…

 

Au-delà des médecines parallèles qui par définition ne se rencontrent pas, une médecine dite intégrative est en train de se développer, en prenant appui sur les résultats de la recherche scientifique.

Elle allie médecine et pratiques complémentaires[1] qui s’organisent en trois pôles : pratiques psychocorporelles dans lesquelles s’inscrivent notamment la sophrologie et la méditation, les techniques manuelles telles que l’ostéopathie et les pratiques issues de médecines traditionnelles comme l’acuponcture ou la réflexologie.

 

La mise en perspective de ces différentes approches met en lumière leur point commun : toutes ont des ingrédients thérapeutiques qui proposent un accompagnement de l’être vers un changement favorisant son adaptation à l’environnement.

S’entraîner régulièrement en sophrologie, apprendre l’autohypnose, s’initier au Qi-Gong… par exemple cultivent une présence de soi qui devient présence au monde.

Loin de nous couper des autres, ces pratiques nous y relient de façon plus intense.

 

Quand nous souffrons, que ce soit de douleurs, dépression, angoisses…, nous sommes immobilisés par les symptômes, nous perdons en quelque sorte notre relation au monde et à nous-même .

L’imagerie cérébrale par résonance magnétique fonctionnelle mobilisée par les neurosciences a aujourd’hui mis en évidence l’intérêt des pratiques psychocorporelles quand un symptôme nous fige dans notre vie ; l’étude des deux grands réseaux cérébraux dont le réseau nommé « par défaut », et qui est stimulé lors de ces pratiques, impacte positivement le fonctionnement du cerveau, donc de notre corps.

 

L’importance du corps et de la sensorialité est un dénominateur commun qui participe à cette dynamique holistique. L’OMS précise que la santé n’est pas seulement une absence de maladie, c’est aussi un état « complet » de bien être physique, mental, émotionnel et social.

 

Proposer des approches complémentaires, c’est permettre à chacun de les intégrer, les utiliser dans sa vie quotidienne, et ce faisant, participer au développement d’un véritable art de vivre.

 

 

Pour approfondir…

– Presse   L’essentiel, Cerveau&Psycho Janvier 2016

– Lien       Observatoire des Médecines non conventionelles – Nice

omnc.unice.fr

[1] Les médecines complémentaires (Complementary Alternative Medicine) sont définies par l’Institut national de la santé aux Etats-Unis comme le large domaine de ressources de guérison qui englobe tous les systèmes, modalités et pratiques de santé, de même que leurs théories ou croyances, autres que ceux qui sont intrinsèques au système de santé politiquement dominant d’une société ou culture particulière à une période historique donnée.

Des universités, comme celle de Paris sud, forment aujourd’hui à ces thérapies complémentaires.