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Comment lâcher prise,
poésie et bonheur sont liés !

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Lâcher prise…

 

Ce n’est pas vraiment… cesser de se préoccuper des autres, c’est simplement savoir que l’autre est autre et que sa vie lui appartient.

Ce n’est pas nécessaire…de me couper des autres, c’est simplement renoncer à les contrôler.

C’est encore moins …aller vers l’indifférence ou l’égoïsme, c’est juste accepter de m’occuper de ce qui m’appartient.

Ce n’est pas… regretter le passé et craindre le futur, c’est vivre pleinement, au mieux, le présent.

C’est admettre que je ne suis pas tout(e) puissante(e) et que le résultat de mes actions n’est pas qu’entre mes mains.

C’est se désencombrer de l’inutile et préserver l’essentiel.

C’est consentir à la réalité, même lorsqu’elle ne correspond pas à mes désirs.

C’est donc moins de peurs et plus d’amour !

Et lâcher les peurs, c’est diminuer le stress, l’anxiété et le découragement.

C’est aussi la possibilité d’élargir son espace de tranquillité, sérénité, paix intérieure.

 

Et cette liberté intérieure, est à la source de notre bonheur !

 

Finalement la capacité de lâcher prise est aussi celle de faire confiance, de s’adapter positivement pour assumer la responsabilité de donner du sens à sa vie, à l’instant qui passe ; c’est être prêt à dire oui, à consentir à la vie avec tout ce qu’elle apporte.

Faire appel à toutes ses possibilités intérieures, c’est ouvrir la voie du coeur.

Entrer ainsi dans un milieu un peu inconnu (en comparaison à nos références plus systématiques à notre logique mentale), un endroit pour être plus que faire.

Alors, en empruntant ce chemin moins connu, le premier réflexe peut-être de se refermer, s’arrêter, et perdre beaucoup de sensations (« bouton coeur sur off » 😉 ; ou bien… nous osons le bouton « on » et commence un recentrage, une connexion au soi, à notre véritable nature, la source de notre humanité.

C’est aussi dans cet inconnu intérieur, le moi possible que se niche certainement la principale source de la poésie, d’inspiration. Elle est comme un bourgeon de l’éveil, une voix calme qui parle un autre langage que celui du mental rationnel. Elle est comme celle de l’enfant libre de toutes les histoires qui s’appuient sur une identification souvent erronée et temporaire ; ce n’est pas l’enfant blessé (qui pourra faire le choix de se libérer) mais l’enfant éternel qui sait être dans l’instant perpétuel. Un renouveau dans les croyances se manifeste et facilite l’expression de nos aspirations poétiques les plus profondes.

Ces états vont de l’émotion esthétique à l’enthousiasme, de l’admiration à l’émerveillement, du petit plaisir quotidien à l’ivresse de la fête, de l’exaltation amoureuse à l’extase…

Le bonheur est un accomplissement d’états poétiques, qui ne peut être connu et compris qu’en étant senti ou ressenti.

Les temps heureux de communion, d’émerveillement, de jeu, d’amour, de création… en sont les précieuses manifestations.

Et concrètement ?… Bien sûr, nos vies sont polarisées entre ces moments de poésie et des temps qui concernent les obligations, les contraintes ou nécessités que nous exécutons sans réel plaisir. Mais nous pouvons chercher à donner à notre précieuse ressource qu’est le temps, les plus belles couleurs, tirées de nos poésies préférées !…

Vie intérieure et manifestations extérieures sont intiment liées, passons cet accord avec nous-même d’en prendre le plus grand soin. Pour le plus grand bien de tous !

 

Nathalie MOYNE

Comment lâcher prise, poésie et bonheur sont liés !
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